Source de l’image:https://www.washington.edu/news/2023/12/14/seattle-metro-residents-near-amazon-delivery-stations-face-more-pollution-but-order-fewer-packages-ecommerce/
Les résidents de la région métropolitaine de Seattle, à proximité des stations de livraison d’Amazon, font face à une pollution croissante mais commandent moins de colis grâce au commerce électronique.
Selon une récente étude menée par l’Université de Washington, les zones urbaines situées près des points de livraison d’Amazon à Seattle connaissent une augmentation significative de la pollution atmosphérique. Bien que le commerce électronique ait suscité l’espoir d’une réduction des émissions liées aux livraisons, les résultats de l’étude montrent que la réalité est tout autre.
Les chercheurs ont constaté que les véhicules utilisés pour livrer les colis dans ces zones émettent des niveaux élevés de polluants atmosphériques tels que les oxydes d’azote et les particules fines. Cette situation est préoccupante pour les habitants de ces quartiers, qui respirent un air de moins en moins pur au fur et à mesure que le nombre de livraisons augmente.
Cependant, l’étude révèle également que ces résidents réduisent le nombre de colis qu’ils commandent. Les habitudes de consommation évoluent progressivement, avec une préférence croissante pour les achats en ligne, mais avec des commandes moins fréquentes. Les e-commerçants sont donc confrontés à un défi de taille pour trouver un équilibre entre la satisfaction des clients et la réduction de la pollution générée par les livraisons.
Cette réalité est particulièrement visible à Seattle, qui compte de nombreuses stations de livraison d’Amazon en raison de la présence de son siège social dans la ville. La compagnie a investi massivement pour améliorer son réseau de livraison dans la région et répondre à la demande croissante de ses clients. Cependant, cela a également entraîné une augmentation du nombre de véhicules de livraison sur les routes et, par conséquent, une détérioration de la qualité de l’air à proximité des entrepôts.
Les chercheurs suggèrent que des solutions alternatives et durables pourraient résoudre ce problème émergent. Par exemple, l’utilisation de véhicules électriques pour les livraisons contribuerait à réduire les émissions polluantes. De plus, il faudrait encourager les clients à regrouper leurs achats dans un seul colis afin de réduire le nombre de livraisons nécessaires.
Il est essentiel que les entreprises de commerce électronique, comme Amazon, prennent leurs responsabilités et s’engagent à trouver des solutions pour réduire la pollution liée à leurs opérations de livraison. En collaboration avec les autorités locales et les chercheurs, nous pouvons espérer un avenir où le commerce électronique et la préservation de l’environnement ne sont plus incompatibles.