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Un dimanche matin glacial au Freeway Park de Seattle, un homme sans-abri se blottissait à côté d’un feu de fortune, cherchant chaleur contre le froid mordant.
Pour les standards de Seattle, il ne faisait même pas si froid ce dimanche — certainement pas comparé à ce que cela sera à l’approche de Noël.
Cependant, quand vous vivez dehors, sans les éléments essentiels, une nuit froidement banale peut être fatale.
Les flammes, bien qu’offrant un soulagement limité et temporaire, posaient un danger significatif — non seulement pour lui, mais aussi pour la zone environnante.
Ces feux se propagent souvent dans la végétation proche.
Mais sans feu, l’homme sans-abri pourrait mourir de froid à Seattle.
La triste réalité est qu’il pourrait très bien finir par mourir de froid.
Les odds ne sont pas en sa faveur.
Cette scène est une représentation frappante des conditions auxquelles la population sans-abri de Seattle fait face pendant l’hiver.
Pourtant, plutôt que de les déplacer à l’intérieur, Seattle, le comté de King et les démocrates de l’État de Washington ne lèvent guère le petit doigt pour agir.
Au cours des dernières années, le comté de King a enregistré des chiffres historiquement élevés de décès de sans-abri — les plus élevés en deux décennies.
Au moins cinq personnes sont mortes en raison de l’exposition aux températures froides durant un épisode de froid en janvier 2024.
Bien sûr, les dangers vont au-delà du froid.
La région de Seattle a connu une augmentation des incendies provenant des campements.
Ces incendies résultent souvent des tentatives de se réchauffer, parfois dues à des feux de joie banals, des chauffages en panne, ou des feux dangereusement proches de bouteilles de propane.
Cela entraîne des dommages matériels et pose des risques tant pour les sans-abri que pour la communauté au sens large.
L’approche de Seattle envers les sans-abri, souvent qualifiée de compatissante, permet aux sans-abri de rester dans des campements en plein air avec peu ou pas d’intervention.
Cette politique, présentée comme une noble tentative de respecter l’autonomie personnelle, expose les individus vulnérables à des conditions potentiellement mortelles.
Le refus d’appliquer de manière cohérente des politiques qui déplaceraient les gens à l’intérieur découle des allégations selon lesquelles les expulsions sont inhumaines.
On pourrait soutenir que permettre aux individus de souffrir et de mourir dans la rue est la véritable inhumanité.
Il n’est pas nécessaire que cela soit ainsi.
Chaque nuit qu’une personne dort dehors par des températures glaciales est une urgence potentielle.
Attendre des événements météorologiques extrêmes pour ouvrir d’autres refuges est une approche réactive qui coûte des vies.
Des mesures proactives, telles que des options de refuges toujours disponibles et des politiques qui obligeraient les individus à les utiliser, sont nécessaires.
C’est une urgence de sans-abrisme et les dirigeants démocrates de Seattle devraient la traiter comme telle.
Sous le maire Bruce Harrell, Seattle a fait des efforts pour aborder la question des sans-abri, y compris le One Seattle Homelessness Action Plan, qui a rapporté une baisse de 17 % des comptes de tentes vérifiés dans toute la ville au deuxième trimestre de 2024.
Bien qu’il y ait eu des progrès, le diable est dans les détails.
Les comptes de tentes vérifiés ne signifient pas que les tentes n’existent pas.
Il arrive souvent que, lorsqu’il y a une expulsion sans effort pour mandater un traitement pour les problèmes sous-jacents causant l’itinérance, les gens se déplacent simplement ailleurs.
Parfois, ils campent bien à l’écart, où ils subissent encore moins de pression pour se déplacer à l’intérieur.
Les expulsions doivent être couplées à des politiques qui priorisent la sécurité immédiate des individus via la désintoxication, le traitement des problèmes de santé mentale et le refuge, plutôt qu’une interprétation erronée de la compassion.
Il n’est pas nécessaire que cela soit ainsi.
En mettant en œuvre et en appliquant des politiques qui déplacent les individus vers des refuges, surtout pendant les temps froids, nous pouvons prévenir des décès inutiles.
Cette approche nécessite la volonté politique et une réévaluation de ce qu’implique véritablement la compassion.
Il est temps d’agir de manière décisive pour protéger nos citoyens les plus vulnérables des tragédies évitables liées à des gelées mortelles dans nos rues.