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Le dernier des 10 accusés pour avoir bloqué une clinique d’avortement à Washington reconnu coupable d’infractions à la loi FACE
Washington, D.C. – Après un long procès de plusieurs mois, le dernier des dix manifestants accusés d’avoir bloqué une clinique d’avortement à Washington, D.C., a été reconnu coupable d’infractions à la loi FACE (Freedom of Access to Clinic Entrances Act) aujourd’hui. Cette législation fédérale interdit l’obstruction physique ou le harcèlement des personnes cherchant à entrer ou sortir de cliniques d’avortement.
L’inculpé, dont le nom n’a pas été révélé selon les règles en vigueur dans les médias, était l’un des manifestants qui avaient fait irruption dans la clinique en mars dernier pour tenter de perturber les activités normales du centre. Les dix accusés ont été arrêtés sur les lieux et poursuivis pour avoir enfreint la loi FACE.
Au cours du procès, la cour a entendu des témoignages détaillés des policiers, des témoins oculaires et du personnel de la clinique, qui ont parfaitement décrit le rôle actif joué par l’inculpé dans le blocage de l’accès à l’établissement médical. Les procureurs ont également présenté des preuves vidéo montrant l’individu agissant de manière violente et intimidante envers les patients et le personnel de la clinique.
Le juge, dans son verdict, a souligné le respect du droit à la liberté d’expression, mais a souligné que cette liberté ne pouvait être exercée au détriment des droits des autres citoyens. Il a déclaré : “La loi FACE a été adoptée pour protéger les individus qui souhaitent exercer leur droit à l’avortement en leur permettant de le faire dans un environnement sûr et sans intimidation. En enfreignant cette loi, les accusés ont violenté les droits fondamentaux des autres citoyens.”
L’inculpé risque désormais une peine pouvant aller jusqu’à 12 mois de prison ainsi qu’une amende substantielle, qui sera déterminée lors de la prochaine audience. Les neuf autres manifestants avaient déjà été reconnus coupables et avaient reçu des peines similaires.
Les défenseurs des droits des femmes et des organisations pro-choix ont salué ce verdict, le qualifiant de victoire pour les droits reproductifs des femmes. Ils ont souligné l’importance de renforcer la protection légale des cliniques d’avortement afin de garantir aux femmes un accès sans entrave à des soins médicaux essentiels et confidentiels.
Ce jugement marque ainsi la fin d’une affaire qui a suscité un vif débat national sur les droits reproductifs et la liberté d’expression. La question de la sécurité des cliniques d’avortement est à l’ordre du jour dans de nombreux États, et cette condamnation pourrait avoir des répercussions sur les futures actions similaires à travers le pays.